A l’occasion du cinquantenaire de l’ère Open, nous avons choisi de revenir sur les victoires de l’Histoire de Roland-Garros et sur la lutte livrée par les différentes nations et leurs champions afin de triompher lors des compétitions.

Internationaux de France : l’ Europe et des États-Unis font main mise sur les victoires

De nombreuses victoires sont à mettre au compte de l’Europe et des États-Unis, qui semblent dominer les éditions de Roland-Garros dans les catégories simple messieurs (88%) et simple dames (82%).

Néanmoins, on observe que la performance européenne du simple messieurs est très largement portée par l’effort de la Suède et de l’Espagne avec respectivement neuf et seize titres. Quant à la répartition européenne des victoires féminines, celle-ci est beaucoup plus équilibrée : en considérant individuellement les pays, seule l’Allemagne sort du lot avec six titres. Ces constats renforcent donc l’hégémonie des États-Unis dans les catégories simple.

Ces deux cartes tendent à démontrer qu’au niveau professionnel, le tennis reste un sport de pays développés. Toutes catégories confondues aucun pays d’Afrique n’est représenté au tableau final et si l’Asie est présente, elle le doit seulement à la victoire de la chinoise Li Na en 2011. La compétition féminine ne compte ainsi aucune championne sud-américaine alors que son équivalente masculine leur fait la part belle.

En s’intéressant aux joueurs de tennis les plus titrés à Roland-Garros, la concentration des titres en Europe et aux États-Unis s’explique alors facilement.

De fait, quand on observe le classement des joueurs ayant été titrés au moins trois fois, on s’aperçoit que le classement masculin se décompose en quatre pays : Espagne, Suède, République Tchèque et Brésil; et le classement féminin en six pays : États-Unis, Allemagne, Belgique, Australie, Espagne et Yougoslavie. Chez les hommes, seules cinq personnes peuvent se targuer d’avoir remporté au moins trois fois Roland-Garros alors qu’elles sont sept chez les femmes.

Il existe de grands écarts au sein même de ce top 5 masculin: Wilander, Lendl et Kuerten détiennent trois titres, Borg se hisse à la deuxième place avec six titres et Nadal survole la compétition avec dix victoires. Le classement féminin est plus serré : on retrouve donc Sánchez, Seles, Smith-Court et Williams qui ont été titrées trois fois, Henin quatre fois alors que Graf et Evert font office d’ovnis avec six et sept titres.

Ces palmarès confirment bien les tendances européennes et américaines : pour le simple messieurs, les pays européens sont à l’honneur, et si le simple dames est dominée par une américaine, la suite du classement est exclusivement européenne.

Certaines nations semblent être de réelles fabriques à champions et sont parfois à l’origine de superchampions. On citera notamment l’Espagne qui a vu six champions couronnés lors des éditions masculines de Roland-Garros, huit si l’on inclut les trois victoires de la championne Arantxa Sánchez Vicario et la victoire de Garbiñe Muguruza dans la catégorie simple dames.

L’Espagne peut donc remercier Rafael Nadal qui lui ramène dix titres et fait figure d’exception dans l’histoire des Internationaux de France depuis le début de l’ère Open. Cette ultra-performance est uniquement masculine : il n’existe pas encore de Nadal féminin.

À tout champion son temps

L’analyse globale des résultats des Internationaux de France ne permet pas de rendre compte de la lutte acharnée à laquelle se sont livrés les différents pays depuis le début de l’ère Open. Ainsi, en décomposant la compétition en différentes catégories d’années, l’appréciation des résultats change totalement.


Sur la période 1968-1989, la Suède et la République Tchèque sont les deux grands champions des éditions de Roland-Garros avec respectivement neuf et cinq titres remportés.

Les suédois Björn Borg et Mats Wilander ainsi que le tchèque Ivan Lendl sont alors les grands noms du tennis mondial et s’imposent durant de nombreuses années lors des éditions des Internationaux de France.


Sur la période 1990-2009, l’Espagne survole les éditions avec neuf titres Roland-Garros alors que les États-Unis montent en puissance avec trois titres tout comme le Brésil, qui fait son apparition au tableau final grâce aux victoires de Gustavo Kuerten.

L’Espagne fait alors figure d’exception avec cinq joueurs titrés dont Sergi Bruguera titrés deux fois et Rafael Nadal qui comptabilise cinq titres sur cette période.



Quant à la période actuelle (2010-2017), la présente carte démontre bien une concentration exclusive des titres en Europe.

L’espagnol Rafael Nadal force le respect avec six victoires supplémentaires, seulement entrecoupées par le suisse Wawrinka, et le serbe Djokovic qui ravissent chacun une victoire. L’Espagne est donc le pays le plus titrés sur cette décennie en accumulant six titres remportés sur les huit dernières éditions de Roland-Garros.

Chacune des décennies des Internationaux de France est donc rythmée par un ou plusieurs pays vedettes. Ainsi, si le début de l’ère Open a été marqué par l’hégémonie de la Suède et dans une moindre mesure par celle de la République Tchèque, il va sans dire que les trente dernières années ont été largement dominées par l’Espagne, qui doit dix de ses seize titres au joueur le plus titrés à Roland-Garros : Rafael Nadal.

Si plusieurs nations ont accumulé des titres, dans la catégorie simple messieurs c’est l’Espagne qui en détient le record avec seize titres à son palmarès. De tout temps, l’Europe et les États-Unis ont concentré la majorité des victoires décernées à Roland-Garros et ce, quelle que soit la période concernée. Néanmoins, les pays européens semblent tirer leur épingle du jeu de plus en plus régulièrement. Une tendance semble ainsi émerger: les nations européennes domineront-elles à l’avenir toutes les éditions de Roland-Garros ?

Rien n’est moins sûr avec la nouvelle génération d’athlètes qui remplace petit à petit les grands noms du tennis: il s’agira d’une occasion en or pour les pays des continents africain et asiatique de se faire une place au sein de cette compétition. Deux noms à retenir donc:  le coréen Chung (20ème mondial) et le japonais Taro (85ème mondial), tous deux âgés d’une vingtaine d’années.


Article rédigé par Imane Dekkoune

Les Espaces Naturels Sensibles et les itinéraires de randonnées sont des atouts phares de l’attractivité de votre territoire et de son développement touristique.

Cartographiés depuis leur création dans vos SIG, leur valorisation implique une mise à jour rapide à partir du terrain et un accès facile pour le  grand public..

Fort de son expérience en cartographie web et en solution de mobilité, Smart/Origin accompagne depuis 5 ans ses clients dans la valorisation de leur biodiversité par une suite applicative en lien avec vos SIG, garantissant ainsi une parfaite interopérabilité avec votre système d’information géographique.

 

 Field : Suivi et gestion de votre patrimoine en mode nomade

Embarquant l’ensemble des données structurantes de vos ENS et PDIPR, la solution nomade FIELD vous permet la création ou la modification de vos données et leur intégration rapide dans votre SIG.

Fonctionnant en mode connecté ou déconnecté, vous pourrez enrichir votre référentiel avec des objets de type signalétiques, POI, travaux…

 

 Cities : Améliorez l’attrait de votre territoire grâce à vos données

A destination du grand public, CITIES permet la promotion de vos espaces et itinéraires grâce à sa cartographie web assurant un accès rapide et intuitif à vos données.

Propice à l’itinérance et à la balade, l’utilisateur pourra à l’aide de recherche ciblée accéder facilement à des POI de types activités de pleine nature, patrimoines, évènements, hébergements, restaurants…

 

 

 

Citizen : Permettez à vos usagers de devenir acteur de votre patrimoine

Intuitive et ergonomique, CITIZEN donne au grand public un accès à partir de leurs smartphones à toutes les informations de vos ENS et itinéraires de randonnées avec ou sans connexion internet.

L’application propose de filtrer les itinéraires en fonction de la position de l’utilisateur et de critères variés (durée, difficulté, dénivelé…). D’autres fonctionnalités sont également disponibles comme les alertes GPS, les mises à jour automatiques, la visualisation de la carte dynamique des itinéraires (départ et arrivée, tracé, POI…). etc.

Disponible sur Android et iOS, cette application mobile renforce également le lien avec vos usagers en leur permettant de vous déclarer des difficultés ou incivilités présentes sur votre territoire.

 


Smart/Origin en 3 points :

  • Une ergonomie au centre de toutes nos solutions
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À l’occasion de notre participation au concours Data City Paris, organisé par Numa, nous avons pu réfléchir aux problématiques associées au challenge : « dynamiser les commerces locaux». Ou comme nous l’avions compris, comment fournir à partir de données, une assistance aux choix de lieu d’implantation. C’est là tout l’intérêt du géodécisionnel : croiser des données géographiques pour visualiser un résultat, une véritable aide à la décision pour dynamiser ces implantations. N’ayant pas de données « à nous », nous avons cherché à rassembler celles disponibles qui nous semblaient pertinentes. Une des premières problématiques identifiée est la disparité des formats de jeux de données que nous souhaitions prendre en compte.

Pour illustrer notre réflexion, plaçons-nous dans le cas particulier où l’on cherche à trouver un lieu d’implantation dans le 19ème arrondissement pour un commerce, et faisons trois hypothèses (un peu simplistes mais ce n’est pas l’objet ici 🙂 ):

  • il est préférable de ne pas trop avoir de concurrence à proximité,
  • être proche des transports en commun est un avantage,
  • plus la densité de population est forte, mieux c’est.

Dans ce cas relativement simple, prenons pour exemple trois jeux de données facilement récupérables en lien avec nos hypothèses:

  • les commerces parisiens classés par type (opendata.Paris.fr),
  • les données socio-démographiques : population et superficie par IRIS,
  • les données de transport : ligne de transport en commun (données OSM)

Il est assez facile de visualiser ces trois jeux de données séparément, comme on peut le voir sur les images ci dessous :

Cependant, avec les trois sources de données séparées, il est difficile de percevoir une information qui pourrait être utile. On pourrait penser les superposer, mais sous ces formats disparates cela ne permettrait pas forcément d’améliorer la lisibilité. L’idée qui nous est venue à l’esprit était de choisir un format géographique intermédiaire. Pour ce cas nous avons choisi de découper le territoire en hexagones. Ensuite, pour chacune des trois sources de données d’intérêts, nous l’avons transposée au sein de ce format intermédiaire, ainsi, chaque hexagone possède trois indicateurs :

  • un score de densité, représenté ci-dessous de blanc (faible densité) à bleu foncé (forte densité),
  • un nombre de commerces, représenté de beige (très faible) à marron (nombre élevé),
  • un indicateur de présence de transports en commun, représenté en vert si positif.

 

Il est ensuite plus aisé d’avoir une représentation visuelle cohérente de ces ensembles de données.

Il suffit de « superposer » les trois sources de données transformées, c’est a dire de calculer un score d’attractivité à partir des trois indicateurs.

Ensuite, on peut rapidement percevoir une indication sur les zones pertinentes pour l’installation d’un nouveau commerce (relativement à nos hypothèses) : plus une zone tend vers le vert, plus elle est attractive.

Cette méthode, en plus de permettre une visualisation uniforme des différents jeux de données, facilite aussi par la suite l’application d’outils de data science avancés, qui permettent une assistance à la prise de décisions… mais ça, ce sera le sujet d’un prochain article !

 

Article rédigé par Gautier Daras.

Aujourd’hui on aborde un sujet souvent inconnu où mal compris par de nombreux gestionnaires : la contextualisation des données par rapport à leur environnement spatial. Cette contextualisation peut servir à mieux comprendre les performances et ainsi à permettre l’élaboration de stratégies adaptées : par exemple, savoir quels emplacements sont les plus propices à l’installation d’un magasin peut être utile pour développer une chaînes de franchises.

La localisation des infrastructures peut avoir une grande influence sur leurs performances. Ainsi, une connaissance des facteurs environnementaux qui peuvent avoir un impact sur ces performances peut être un atout majeur pour mieux gérer ces infrastructures. Dans notre exemple de chaine de magasins on peut imaginer que les performances soit influencées par des critères d’accessibilité, où de proximité de la concurrence.

 

 Une manière d’acquérir cette connaissance est de se servir de l’aspect spatial inhérent à de nombreuses données : adresse, code postal, coordonnées GPS, etc… De nombreuses sources de données relatives à l’environnement d’une activité peuvent être utilisées : bases de données publiques, privées, fichiers, où même directement depuis des sites web. Tout élément qui dispose d’une information sur sa position peut être pris en compte et la donnée correspondante peut être mise en relation avec les données relatives aux infrastructures étudiées.

Ainsi, dans notre contexte d’illustration, les réseaux de transport en commun et les adresses des parkings d’une part, et les coordonnées des enseignes concurrentes d’autre part, pourraient être récupérées et mises en relation avec les performances des magasins existants. 

 

 

 

Des outils d’extraction de connaissances à partir des données permettront ensuite de fournir des indicateurs pertinents pour les prises de décisions futures. Par exemple, dans le cas des magasins, quels critères d’accessibilité ont le plus d’influence : les parkings, les arrêts de bus ? Quelles sont les enseignes concurrentes les plus influentes ? Mieux vaut t’il s’en approcher pour profiter de leur clientèle, où s’en éloigner ? Les outils d’analyses de données peuvent apporter des éléments de réponses à ces questions.

Les différentes phases pour arriver à une solution adaptée au besoin réel sont complexes, et pour vous accompagner dans ce processus, Smart/Origin propose des solutions pour permettre la contextualisation des données, tant au niveau de la récupération des données externes, que dans leur analyse, jusqu’à leurs mises à disposition au travers d’outils de visualisation et d’exploration comme Dashboard et Cities.

Article rédigé par Gautier 


Le géodécisionnel représente l’utilisation conjointe d’outils décisionnels et de Systèmes d’Information Géographiques (SIG), à des fins de traitement, analyse et gestion des données.

Ces outils sont souvent utilisés dans les entreprises, collectivités territoriales, associations et organisations diverses pour analyser géographiquement et spatialement les données, dans l’objectif de prendre de meilleures décisions.

Chez Smart/Origin, notre expertise en solutions géodécisionnelles correspond à la combinaison de nos compétences dans trois domaines complémentaires que sont la Data Science, les Systèmes d’Information Géographique et la Data Visualisation.

 

Malheureusement, ces outils représentent souvent un énième Système d’Information de l’organisation qui doit être utilisé en parallèle des outils métiers habituels, et que seuls les experts SIG savent maîtriser.

Chez Smart/Origin, nous pensons qu’un outil géodécisionnel doit pouvoir analyser les données contenues dans les outils du SI, du SIG, mais également les outils métiers utilisés quotidiennement par les services. Le but étant de rendre le géodécisionnel accessible et simple d’utilisation pour tout utilisateur métier et utilisateur final, sans connaissance spécifique en SIG ou Business Intelligence.

Notre objectif est double : d’une part, aider l’utilisateur à être plus efficace dans ses analyses de données, d’autre part, aider le responsable à décider de manière plus objective et rapide.

A travers notre solution Dashboard installée chez nos clients, nous avons constaté qu’intégrer un module géodécisionnel dans une solution métier répond à de nombreux besoins :

  • Agréger et rassembler l’analyse de données diverses (métiers, SI, SIG, capteurs etc) à un seul et même endroit,
  • Analyser finement des données via des indicateurs statistiques et cartographiques,
  • Proposer un outil d’analyse simple d’utilisation pour des équipes (utilisateurs métiers et finaux, direction, décideurs) et disponible sur tous les périphériques (Bureau, Tablette et Mobile),
  • Avoir le choix d’une application personnalisée : intégrée en tant que module ou développée sous forme d’application indépendante,
  • Restituer facilement le fruit de l’analyse de données très diverses, agrégées et croisées, via des tableaux de bord,
  • Etc.

Nos partenaires « métiers » de secteurs très divers (Environnement, Retail, Public, Energie, etc…) sont aujourd’hui très satisfaits de l’aide à la décision apportée par le Géodécisionnel dans leur solution métier !

Y avez-vous pensé pour votre secteur ? Pour en discuter, n’hésitez pas à nous contacter !

« Les données sont une matière première vitale de l’économie de l’information, comme le charbon ou le minerai de fer l’étaient pendant la révolution industrielle. »

Steve Lohr, journaliste au New York Times

 

Oui l’OpenData est devenu incontournable, on en parle beaucoup et souvent, à se demander comment nous faisions pour vivre sans avant, n’est-ce pas. Pourtant, alors même que son nom sous-entend une parfaite libre utilisation, le plus souvent ces données dépendent de conditions d’utilisations et licences contraignantes pour les réutilisations. Tout n’est donc pas si rose dans le monde de l’OpenData.

Néanmoins, il faut bien lui accorder certains atouts, comme celui de créer de l’information, notamment en croisant ses données avec des données métiers. C’est là que prend tout son sens l’utilisation d’un outil de visualisation de données (dataviz) comme Dashboard : ajouter de la valeur aux données, c’est bien, les visualiser sur une carte interagissant avec des graphiques, c’est optimal pour en saisir la valeur.

Aujourd’hui, nous allons vous révéler toute la valeur ajoutée qu’il est possible de tirer du croisement de données avec de l’OpenData via trois cas d’usages : la prévision de fréquentation d’un musée, l’estimation du risque de catastrophes portant sur des structures touristiques et pour finir la détermination de cibles de prospect.

 

Commençons par un type de jeu de données assez courant sur les plateformes OpenData : les séries temporelles. Pour les non-statisticiens il s’agit tout simplement de fichiers dont l’information est rattaché à une notion de temps, comme des historiques de ventes ou de fréquentation. Ainsi à partir de données comme celles-ci, nous sommes en mesure de mettre en place un modèle de prédiction.
Cette information peut ensuite servir dans l’établissement d’un planning d’actions commerciales ou marketing par exemple.

À partir d’un jeu de données de la plateforme OpenData de la communauté d’agglomération du Grand Poitiers, portant sur la fréquentation des musées, nous avons  mis en place un modèle de Holt-Winters de façon à obtenir des prévisions par triple lissage exponentiel.

 

 

 

Grâce à ces prédictions directement exploitables dans Dashboard, la municipalité va pouvoir mettre en place des actions de promotions de ses musées lors des périodes creuses et ainsi dynamiser la fréquentation.

Le type de fichiers probablement le plus fréquent dans l’OpenData est celui de localisation. A partir de ce type de jeu de données, on peut calculer un tas d’indicateurs dépendants entre autres de la distance entre plusieurs éléments.

Ici, nous prenons l’exemple de la ville de St-Malo qui  souhaite évaluer le niveau de risque qui porte sur chacun des campings de la ville.
Pour ce faire nous utilisons plusieurs fichiers du site OpenData de l’agglomération de St-Malo, pour récupérer la localisation de deux types de structures dangereuses identifiées par la ville : les stations-services et les conteneurs de piles et batteries usagées.

Ensuite il reste à calculer la distance euclidienne, c’est-à-dire la distance « à vol d’oiseau », entre  un camping et chaque structure à risque, puis d’affecter une valeur proportionnelle à la distance. Le nombre de places du camping a également été pris en compte, puisque plus il y a de monde à évacuer et protéger, plus le danger augmente.

La municipalité va pouvoir adapter les mesures de sécurité et de protection, ainsi que les moyens de secours à l’aide de cette information. Elle pourra également autoriser ou interdire la construction de nouvelles structures dangereuses si le niveau de risque d’un camping dépasse alors un certain seuil. Dashboard devient alors un véritable outil de gestion opérationnelle pour aider à la prise de décision grâce à une visualisation géocentrique des données calculées.

 

La dernière possibilité de création d’information à partir de l’OpenData que nous vous proposons aujourd’hui est celle du calcul de densité proportionnelle d’un équipement par rapport à la population, en se servant d’un jeu de données de recensement de population et un autre de dénombrement d’équipements.

Prenons l’exemple d’une entreprise de BTP basée en Isère qui souhaite augmenter ses chantiers de piscines publiques. Avec les fichiers de l’INSEE, un de recensement de la population et un de dénombrement de structures sportives, nous pouvons lui fournir pour chaque commune de son département, le nombre de piscines pour 10 000 habitants.

Ici l’intérêt de Dashboard est de pouvoir comparer rapidement et visuellement des villes de tailles différentes. En effet comparer des effectifs bruts est trompeur. On le voit très bien dans le premier cas, Grenoble ressort très nettement sur la carte, alors que dans le second elle est très pale.

Avec cette information placée sur une carte (comme la seconde ici), la société va pouvoir cibler les communes à démarcher pour les pousser à faire des appels d’offres.

 

 

Brutes, les données « OpenData » sont quasi inutilisables, car bien souvent trop déconnectées d’un contexte d’utilisation. Tout l’intérêt de traiter celles-ci et de les croiser avec d’autres est justement d’obtenir de l’information, qui plus est, une information qui n’existe nulle part ailleurs.

 

Pour pouvoir visualiser vos données enrichies grâce à l’OpenData de manière géolocalisée, les consulter de façon dynamique et interactive avec un outil carto-centré, notre outil Dashboard se présente comme une solution incontournable. Vous pourrez choisir vos analyses, vos modules et obtenir un tableau de bord de suivi de vos données personnalisé, unique et surtout adapté à vos besoins.

 

Retrouvez notre produit Cities au sein du portail GEOCANNES, le portail de l’information géographique de la ville de Cannes. Cities est-ici utilisé sous la forme de quatres instances au contexte différent. Une première instance, plan de ville, permet aux utilisateurs de localiser un lieu ou un équipement public. La seconde, Urbanisme, donne accès au Plan Local d’Urbanisme et au règlement à la parcelle. La troisième, Cannes Historique, fait découvrir à ses utilisateurs les évolutions de Cannes de 1814 à nos jours. Enfin, La dernière instance, intitulée Votre carte, permet de composer soi même sa carte avec les données en libre-service.

 

 

Approfondissez vos connaissances sur le produit :

 

Notre produit Cities est désormais intégré aux sites internet de La Communauté d’Agglomération de Toulon Provence Méditerranée et de la ville de Toulon. Ce plan de ville multicanal, permet de valoriser les données patrimoniales collectées et mises en forme conjointement par les services communication et SIG.

 


 

Dans son dossier spécial consacré au « Géo-signalement », le magazine DécryptaGéo parle de notre application mobile Cannes Civique.

Application de remontées citoyennes, Cannes Civique permet à la ville de Cannes de s’appuyer sur les citoyens afin de lutter plus efficacement contre les dégradations au sein de l’espace public.

Avec l’application mobile Cannes Civique, les citoyens peuvent directement alerter les services de propreté de la ville afin de nettoyer les graffitis, les dépôts sauvages de déchets et autres dégradations.

 

Vous souhaitez mettre en oeuvre une solution de Géo-signalement ?
et en savoir plus sur notre produit :